Le château de la Messardière
Le nom de la Messardière ne se limite pas au nom de ce prestigieux hôtel 4 étoiles luxe à Saint-Tropez, ce nom remonte à l’époque de Charles Martel, et fut dès 640 lié par des multiples alliances aux lignées royales, carolingiennes puis capétiennes.
De faits d’armes en distinctions de cour, c’est en 1669, à l’époque du mariage de Renée, fille du seigneur de la Messardière, avec le comte Léonor Le brun, que les armoiries de la dynastie feront leur apparition. Ce sont elles qui ornent le domaine aujourd’hui :
Armes d’argent au chevron de gueule, accompagné de trois merlettes de sable », avec pour devise « Victor et Inermis », vainqueur même désarmé…
Construit au XIX ème siècle, le château fut offert au début de ce siècle, lors de leur mariage, à Henry Brisson de la Messardière, officier et excellent cavalier, et à Louise Dupuy d’Anjac, une jeune fille artiste et musicienne. Sept enfants naquirent. Rythmée par les longues promenades à cheval et les accords du piano, la vie se déroulait douce et heureuse… Le destin frappa Henri prématurément. La ruine s’annonçait. Dynamique et déterminée, la jeune veuve décida alors de la vocation du lieu : héberger des hôtes de marque. Dans les années folles, des réceptions fastueuses remplirent les salons de vie et de fêtes ; mais Louise n’entendait rien à la gestion, et lentement, le domaine courait à sa perte…
Plusieurs fois revendu, le déclin guettait le Château une fois de plus.
Solitaire et ouvert aux quatre vents sur la colline, une situation propice au vagabondage onirique… les tropéziens crurent y voir des fantômes… De quoi éveiller les superstitions…
Le château fut restauré et agrandi en 1989 sous l’égide de J.C Rochette (architecte en chef des Monuments Historiques).
Racheté en 1992 par un groupe français, il vit aujourd’hui une nouvelle jeunesse dans un monde de luxe à l’état pur !