Choisir la bonne thérapie

Pour que la thérapie se déroule au mieux, il faut être en confiance avec son interlocuteur, comme avec un confident.

On n’hésite pas lors du premier rendez-vous à poser des questions au thérapeute : comment va se dérouler la thérapie ? Quelle est sa formation/ parcours/ cursus ? Quelle sera la durée de la thérapie et son coût ? Son diplôme est-il reconnu par l’Etat ? Autant de questions pour mieux appréhender la personne qui va vous suivre. Parfois, 2 ou 3 rendez-vous avec des thérapeutes différents seront nécessaires pour trouver le bon.

• La thérapie comportementale et cognitive :

  elle permet un soulagement rapide de maux dus à de mauvaises habitudes, à un conditionnement nocif (angoisses, troubles alimentaires, difficultés sexuelles, addictions…). Elle cherche à « corriger » ces mauvais mécanismes de pensée. Le thérapeute établit un programme gradué, étape par étape, correspondant à un objectif précis décrit au début de la thérapie.

• La psychanalyse :

  cherche l’origine des maux. Des traumatismes vécus dans la petite enfance influent inconsciemment sur le comportement. C’est sur cette partie cachée du psychisme, l’inconscient, que le psychanalyste se penche pour se débarrasser des émotions parfois trop grandes et virulentes qui empêchent l’accomplissement d’un chemin serein. Le thérapeute laisse le patient parler, il ne l’influence pas et ne juge pas. La thérapie est longue et difficile mais permet un rétablissement durable du bien-être psychique.

• La thérapie familiale :

  comme son nom l’indique, elle concerne un groupe. Le thérapeute traite tous les membres d’une famille ou un couple. Il est important que tous les participants soient résolus à changer pour que la thérapie soit effective. Au cours des séances, le dialogue permet de prendre conscience des sentiments des autres et de réaliser la répercussion qu’a l’histoire d’un individu sur son comportement dans un groupe.

• L’art thérapie :

  elle se base sur le développement personnel de l’individu. Le plus souvent pratiquée en institutions (hôpitaux), elle développe la créativité du patient et l’aide à mieux se connaître. Peinture, sculpture, danse, musique, théâtre… sont autant d’activités permettant un épanouissement psychique qui se répercutera sur le quotidien.