Encore mal soignée la dépression frappe près de 350 millions de personnes dans le monde.
D’après une enquête réalisée en 2005, 19 % des français de 15 à 75 ans on vécu un épisode dépressif.
Il faut cependant faire la différence entre un coup de cafard ou un découragement et une dépression qui est une maladie avec de graves répercussions.
La déprime passe généralement toute seule , la dépression qui est une maladie doit être prise en charge pas des médecins spécialisés.
Une personne dépressive ne trouvera rien de distrayant, rien ne le détourne de son mal être.
On peut dépister une dépression si cinq des symptômes suivants sont constatés :
- Absence d’intérêt pour toute activité.
- Augmentation ou diminution de l’appétit.
- Insomnie ou hypersomnie
- Grande fatigue
- Agitation ou mollesse
- Sentiment d’inutilité et de culpabilité
- Difficulté de concentration, indécision, oubli
- Ruminations
- Pensées morbides
- Sommeil perturbé
- Agressivité non contrôlée
- Disparition du désir.
- Si vous pensez répondre à plusieurs de ces critères vous devez consulter.
Aller voir un psychiatre n’est pas toujours synonymes de prises de cachets et ce n’est pas non plus être fou, cela ne vous mènera pas non plus obligatoirement à une hospitalisation, sauf si vous êtes en danger.
Ce rendre chez un psychiatre c’est aller déposer sa douleur et la faire s’atténuer et retrouver le goût de la vie.
Ne prenez pas ce type de consultation comme un échec, lorsqu’une personne devient dépressive elle a besoin d’aide.
Et les médicaments peuvent vous aider :
ils vont aider à réguler l’humeur et à adresser des messages à la sérotonine qui est impliquée dans l’anxiété, le comportement alimentaire ou bien de la libido, ils viendront aussi réguler la noradrénaline qui s’occupe de la concentration et la dopamine qui contrôle le plaisir et la motivation.
Le temps du traitement dure plusieurs mois et seul votre médecin traitant votre dépression pourra vous dire quand l’arrêter.
Etre sous traitement permet de prendre du recul vis-à-vis des événements qui vous touchent.
Vous pouvez aussi avoir en parallèle d’un traitement allopathe ou bien avant que la dépression ne soit installée vous pencher vers les médecines dites alternatives.
- L’homéopathie
Depuis 1803, les pharmaciens pouvaient vendre des médicaments cette méthode de soins a donc plus de 200 ans. Généralement pratiquée par des médecins , cette médecine s’adapte à l’individu.
- La phytothérapie
Ce soigner par les plantes existe depuis la nuit des temps, beaucoup de médicaments en sont issus sous des noms savants. La Passiflore, le millepertuis l’aubépine sont souvent utilisés dans des préparations contre la déprime et la dépression.
- L’acuponcture
Très efficace pour soulager les maux qui accompagnent la dépression (maux de tête , modification du comportement alimentaire…)Elle rétablit les énergies et sera d’une grande aide pour beaucoup de cas.
Si vous suivez un traitement médicamenteux signalez à votre médecin traitant les médecines parallèles que vous aurez sélectionnées.
En plus du traitement médical il est indispensable de faire un travail plus personnel en compagnie d’un professionnel, qu’il soit psychiatre ou bien psychologue.
Quelles thérapies choisir ?
- La thérapie comportementale
Elle permet sur quelques semaines ou quelques mois de calmer l’anxiété, les phobies ou obsessions, très utiles aussi dans les troubles du comportement alimentaire.
Cette pratique insuffle la pensée positive, réintroduit la notion de plaisir. Convient aussi aux personnes qui manquent de confiance en elles.
- La sophrologie
Tend à positiver les éléments du passé du présent et de l’avenir et de percevoir l’état de sa propre conscience et surtout de bons outils pour une relaxation dynamique qui peut ce pratiquer assis ou debout.
- L’hypnose ericksonienne
Permet d’accéder aux ressources de votre inconscient et ne peut pas être confondue avec l’hypnose traditionnelle basée sur la suggestion et dont les effets s’estompent rapidement.
La méthode, mise au point par un psychiatre américain Erickson, amène à un relâchement total et cela donnera l’occasion d’influencer le comportement car l’Inconscient à travers sa fonction de protection peut créer des symptômes qui sont, pour Erickson, une « façon détournée, élégante, intelligente » de reprendre le contrôle. Cela signifie que pour faire face à une difficulté que rencontre la personne, l’Inconscient va créer une solution, et c’est cette solution qui va parfois être considérée comme un symptôme parce qu’inadaptée au conscient de la personne. (Exemple d’une femme qui choisit inconsciemment de devenir obèse afin d’éviter les sollicitations des hommes plutôt que d’avoir à dire non, ce qu’elle ne sait pas faire) (source )
- EMDR
En 1987, la psychologue californienne Francine Shapiro découvrait, par hasard, qu’un mouvement des yeux de gauche à droite lui apportait un état de mieux-être : elle venait de trouver le principe de l’EMDR.
Des études montrent que 84 à 90 % des personnes ayant subi une situation traumatisante : viol, guerre, accident, catastrophe naturelle, perte d’un être cher, ne présentaient plus de symptômes post-traumatiques après cette thérapie. Le Livre guérir de David Servant Schreiber traite très bien de cette pratique, de plus elle peut être remboursée par la sécurité sociale puisque des centres de victimologie sont agrés. Pratiquée par des psychologues, psychothérapeutes, psychanalystes et psychiatres, les formations sont dispensées par l’association EMDR-France.
- La cure psychanalytique classique
Elle comporte un cadre : un divan, un analyste et le patient qui ne voit pas son praticien ensuite on laisse aller les choses.Elle peut durer plusieurs années.
Ce type d’analyse ne peut pas être suivie par tout le monde et seul le thérapeute pourra juger de l’aptitude du patient pour cette introspection de l’inconscient.
Rendue célèbre par le DR David Servan Schreiber, la cohérence cardiaque à pour objectif d’apprendre à contrôler son rytme cardiarque , cette méthode aide à combattre les troubles anxieux, l’hypertension et la dépression.
Des études récentes ont démontré que l’alimentation jouait un rôle important dans nos phases de déprime et la consommation de source d’oméga 3 serait un plus pour aider à la guérison, tout comme le sport d’ailleurs.
La luminothérapie aide aussi bon nombre de personnes qui ont une déprime saisonnière.
Comment trouver un bon praticien :
Au feeling, c’est comme pour tout, ce qui conviendra à un de vos proches ne vous conviendra pas spécialement, sachez que même si vous créez une sorte de contrat moral avec le praticien vous êtes entièrement libre de changer de thérapeute.
Quelles sont les différences entre les praticiens :
- Un psychiatre
C’est un médecin qui a étudié la médecine et s’est par la suite spécialisé dans les troubles psychiatriques. Il propose souvent des entretiens thérapiques au même titre que le psychologue.
Il peut également prescrire un traitement « médicamenteux » lorsque cela s’avère nécessaire.
Dans un service hospitalier, le psychiatre est pris souvent associé aux différents services tel que la gastro-entérologie.
Il peut également proposer ou imposer (dans de très rares cas) une hospitalisation dans un centre spécialisé.
Il existe des cliniques psychiatriques dans lesquelles votre médecin peut exercer.
- Un psychologue
En règle générale le praticien doit suivre un cycle universitaire de 5 ans, il doit être inscrit sur la liste ADELI et auprès de la DASS (source fédération française des psychologues et de la psychologie)
Le psychologue propose également parfois des séances pour couple, ou pour groupe. il peut intervenir dans l’entreprise , faire des évaluations.
- Un psychothérapeute
Le titre non protégé en France à ce jour, signifie que la personne propose des psychothérapies. On pourrait imaginer une loi qui interdirait l’usage de la psychothérapie au non psychologue / psychiatre sous couvert d’exercice illégal de la médecine et de la psychologie.
- Un psychanalyste
C’est une personne qui utilise comme théorie et comme technique la psychanalyse née de Sigmund Freud. Là encore, il convient d’être vigilant sur la qualité de la personne ( soit psychologue, soit psychiatre, soit membre d’une société psychanalytique reconnue (SPP,SFP,ELP,Cause freudienne, API,etc…)
Il convient donc si vous avez le désir d’entreprendre une psychothérapie, de vous diriger vers un psychologue ou un psychiatre, qu’il soit par ailleurs psychothérapeute.
Le développement personnel est très en vogue et c’est pourquoi il faut être vigilant, car certains praticiens sont proches de mouvements sectaires, pour vous assurer d’être pris en charge par un praticien compétent et formé consultez un psychiatre ou bien un psychologue, si toutefois votre choix ce porte sur un autre type de praticien et en cas de doute consultez et contactez http://www.miviludes.gouv.fr. (source psychologue.fr)